La jurisprudence a fixé les conditions de licéité d’une clause d’exclusivité : elle doit être indispensable à la protection des intérêts légitimes de l’entreprise, justifiée par la nature de la tâche à accomplir et proportionnée au but recherché. A cela la Cour de cassation ajoute que la clause doit être suffisamment précise quant aux restrictions imposées…
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Vice du consentement à la rupture conventionnelle : l’altération des facultés mentales
L’existence d’une altération des facultés mentales de la salariée au moment de la signature de la rupture conventionnelle est de nature à vicier son consentement. Dans une telle hypothèse, la rupture s’analyse comme un licenciement sans cause réelle et sérieuse dont l’employeur doit supporter les conséquences. Cass.soc., 16 mai 2018, n°16-25.852, F-D
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Une clause de non-dépôt de brevet n’est pas assimilable à une clause de non concurrence
La Cour de cassation refuse d’étendre le régime de la clause de non concurrence, à savoir l’obligation d’une contrepartie financière et une limitation dans le temps et l’espace, aux clauses contractuelles interdisant aux salariés de déposer un brevet, après la rupture du contrat de travail, pour des créations réalisées pendant son exécution. Cass. soc., 3…
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Intelligence artificielle et désignation d’un expert par le CHSCT
L’introduction d’un programme informatique reposant sur l’intelligence artificielle au sein de l’entreprise ne suffit pas à permettre au CHSCT de solliciter une expertise. Encore faut-il que l’utilisation de ce programme modifie de manière importante les conditions de travail des salariés. Dans cette espèce, il a été jugé que ce programme informatique qui visait à aider…
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